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Gestion de crise et Ultra-Trail, une analogie inspirante



Face à l’imprévu, gestion de crise et Ultra-Trail partagent une même exigence : préparation rigoureuse, endurance mentale et adaptation en temps réel.


Comme un coureur d’ultra-distance, une organisation doit anticiper, gérer l’effort et apprendre de l’expérience.


Découvrez comment ces deux mondes s’inspirent mutuellement pour surmonter l’adversité.


Naviguer dans l’incertitude, gérer l’effort et s’adapter en temps réel : la gestion de crise et l’Ultra-Trail partagent bien des similitudes.


Comme un coureur préparant une course extrême, une organisation doit anticiper, s’entraîner et apprendre de chaque expérience pour renforcer sa résilience.


Découvrez cette analogie inspirante pour affronter l’adversité.


La gestion de crise est aujourd’hui

un enjeu incontournable

pour les entreprises,

quelle que soit leur taille.


Bien qu’elle ne repose pas encore sur des normes universelles adaptées à la diversité des scénarios, elle s’appuie sur un ensemble de bonnes pratiques visant à minimiser les impacts et à répondre aux attentes des parties prenantes.


En tant que discipline jeune et en plein essor, la gestion de crise peut s’inspirer d’autres domaines pour affiner ses méthodes et renforcer sa résilience.


À première vue, comparer cette pratique à l’Ultra-Trail – une discipline extrême où des athlètes parcourent des distances impressionnantes sur des terrains accidentés – peut sembler surprenant.


Pourtant, les défis auxquels font face les coureurs de longue distance et les gestionnaires de crise présentent des similitudes frappantes : naviguer dans l’incertitude, anticiper les difficultés, gérer l’épuisement et adapter ses stratégies en temps réel pour atteindre son objectif.



La préparation et l’anticipation : les fondations de la réussite


Avez-vous déjà réfléchi au temps nécessaire pour préparer une organisation, quelle que soit sa taille, à gérer une crise dans des conditions optimales ?


Pensez-vous qu’un ultra-traileur, quel que soit son niveau, pourrait se contenter de 3 à 4 heures d’entraînement par an – ce qui correspond en moyenne au temps consacré par les entreprises à la gestion de crise – pour affronter une course de plus de 100 kilomètres ?


Un ultra-traileur ne se lance pas

dans une telle épreuve sans

une préparation minutieuse.


Il étudie le parcours, anticipe les points de ravitaillement, teste son équipement et élabore une stratégie de gestion de l’effort.


En gestion de crise, cette phase de préparation est tout aussi essentielle. Analyser les impacts potentiels, identifier les parties prenantes, structurer une cellule de crise et organiser des exercices réguliers permettent d’améliorer les processus et d’assurer un pilotage efficace le moment venu.



Gérer l’inattendu et s’adapter en temps réel


Malgré une préparation rigoureuse, un ultra-traileur sait que tout ne se passera pas comme prévu. Une tempête, une blessure, un coup de fatigue imprévu… Il doit être capable d’ajuster sa stratégie à la volée.


Il en va de même en gestion de crise.


Les premières heures sont souvent chaotiques : des informations contradictoires circulent, les parties prenantes réagissent de manière imprévisible et la pression complique la prise de décision.


Une méthodologie structurée permet d’analyser rapidement la situation, de prioriser les actions et d’adapter les stratégies en temps réel.



L’endurance mentale : tenir la distance en pleine tempête


Un ultra-traileur traverse inévitablement des phases d’épuisement extrême. Il doit apprendre à gérer son énergie mentale, à surmonter la douleur et à rester concentré sur son objectif final.


De même, une gestion de crise ne se limite pas aux premières heures.


Certaines situations s’étendent sur des jours, des semaines, voire des mois.


La fatigue, le stress et la pression peuvent altérer la lucidité et conduire à de mauvaises décisions.


Mettre en place des rotations au sein de la cellule de crise, prévoir des temps de récupération et assurer un suivi psychologique sont des éléments clés pour maintenir la performance sur la durée.



La gestion des ressources et des ravitaillements


En Ultra-Trail, l’hydratation, la nutrition et l’équipement sont des éléments cruciaux. Un coureur qui néglige ces aspects risque l’abandon.


En gestion de crise, il en va de même : une coordination efficace des ressources humaines, matérielles et financières est essentielle.


Il faut organiser la relève des équipes, allouer les bonnes ressources au bon moment et maintenir une communication fluide avec les parties prenantes pour répondre à leurs attentes et éviter l’épuisement organisationnel.



L’après-course et l’après-crise : tirer les enseignements pour progresser


Après chaque course, un ultra-traileur analyse sa performance : qu’est-ce qui a fonctionné ? Quels aspects auraient pu être mieux gérés ?


En gestion de crise, le retour d’expérience (RETEX) joue un rôle clé. Il permet d’identifier les forces et les faiblesses du dispositif mis en place, d’apprendre de ses erreurs, d’en tirer des enseignements concrets et d’affiner continuellement les stratégies pour être mieux préparé à l’avenir.


Tout comme en Ultra-Trail, une gestion de crise efficace repose sur une préparation rigoureuse, une capacité d’adaptation, une endurance mentale et une gestion optimisée des ressources.

En intégrant ces principes, les entreprises peuvent renforcer leur résilience et mieux affronter les défis imprévus.



Lilian Laugerat

SOLACE est un cabinet de conseils dont l’objectif est de préparer les entreprises à faire face aux situations de gestion de crise auxquelles elles pourraient être confrontées.




Développez votre résilience :

 entraînez-vous à gérer l’imprévu



Pour transformer les enseignements de l’Ultra-Trail en leviers opérationnels et stratégiques pour les entreprises, plusieurs actions concrètes peuvent être mises en place.



Préparation et entraînement réguliers


Tout comme un coureur ne se lance pas sans préparation, une entreprise doit organiser des exercices de crise réguliers. Planifiez des simulations réalistes impliquant tous les niveaux de l’organisation. Cela permet de tester les plans, d’identifier les points faibles et d’ancrer les bons réflexes.



Adaptabilité et gestion de l’imprévu


Lors d’une crise, tout ne se passe jamais comme prévu. Mettez en place des cellules de crise agiles, capables de s’adapter rapidement aux informations évolutives. Encouragez une culture de flexibilité où chaque membre sait prendre des décisions éclairées sous pression.



Endurance mentale et gestion des équipes


Les crises longues usent les équipes. Comme en Ultra-Trail, il faut prévoir des rotations pour éviter l’épuisement, instaurer des pauses stratégiques et favoriser un soutien psychologique. Un leader en gestion de crise doit être un chef d’orchestre, veillant à maintenir l’engagement sur la durée.



Retour d’expérience et amélioration continue


Après chaque crise ou exercice, organisez un RETEX structuré. Comme un athlète analysant sa performance, identifiez les réussites et les axes d’amélioration pour renforcer la résilience de votre entreprise face aux prochaines épreuves.


En appliquant ces principes, les entreprises peuvent faire de la gestion de crise une compétence maîtrisée, capable de faire face aux défis les plus imprévisibles.





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